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Face à la démocratisation des expériences digitales, de nombreux cas d’usage qui n’avaient jusqu’alors pas leur pareil en ligne, sont alors apparus. Les transactions en ligne nécessitant une authentification et une identification forte ont explosé, faisant ainsi émerger la nécessité pour des solutions adéquates. Si les risques de fraude et d’usurpation d’identité existent, ils ne doivent cependant pas être un frein pour le bon déroulement d’activités, notamment dans le secteur bancaire.
Pour cette raison, le processus KYC « Know Your Customer » est devenu un élément majeur de sécurisation des transactions financières quotidiennes. S’il est désormais devenu un processus bien connu pour de nombreux acteurs, son implémentation dans les processus digitaux manque parfois de fluidité et de transparence, pouvant mener jusqu’à l’abandon du parcours client. Comprendre son importance pour pouvoir l’intégrer parfaitement à ses processus : c’est ici que tout se joue.
Le processus KYC dans le secteur bancaire
- Qu’est-ce que le KYC ?
- L’importance du KYC dans le secteur bancaire
- L’impact réglementaire sur le processus KYC
L’importance du processus KYC dans le secteur bancaire
Le processus KYC est crucial dans toutes les situations où les clients sont impliqués dans des activités financières car il permet de vérifier leur identité et d’évaluer les risques potentiels. En effet, le blanchiment d’argent reste un problème très répandu à l’échelle mondiale, nécessitant des mesures rigoureuses pour le combattre efficacement. Selon les Nations Unies, il représente 2 à 5 % du PIB mondial (environ 800 milliards à 2 000 milliards de dollars US). Les banques ont un rôle majeur à jouer dans la protection contre ce fléau. Les activités criminelles dans ce secteur peuvent affecter non seulement l’institution financière concernée, mais aussi d’autres clients et des marchés ou économies plus larges. La fraude à l’identité, par exemple, a coûté à elle seule plus de 16,1 milliards de dollars de pertes en 2021 aux Etats-Unis. (Bureau of Justice Statistics).
Le blanchiment d’argent représente 2 à 5% du PIB mondial (environ 800 milliards à 2 000 milliards de dollars US).
D’autre part, les institutions financières doivent faire face à une pression accrue due à la montée des transactions numériques, avec un nombre croissant de personnes effectuant leurs opérations bancaires en ligne. Selon une étude IFOF-FBF, 96% des français utiliseraient activement les services de leurs banques en ligne. La norme consistant à rencontrer son client en personne est révolue.
« Le processus KYC ne doit pas être considéré comme une simple case à cocher. Le secteur bancaire devrait considérer l’étape du KYC comme un précieux différentiateur concurrentiel, afin de rassurer non seulement les nouveaux clients, mais aussi les clients existants en leur montrant que votre banque est un endroit sûr et sécurisé pour effectuer des transactions. » déclare Rayissa Armata, Director of Global Regulatory Affairs chez IDnow.
L’impact réglementaire sur les processus KYC
Les processus KYC ont bénéficié lors de la dernière décennie d’avancées notables par un cadre réglementaire dynamique. Ces développements ont principalement été initiés au niveau européen, puis transposés au niveau national. Les directives AML ont peu à peu imposé des standards en matière de KYC, tout listant les acteurs concernés. Transposés dans le Code monétaire et financier français, ces directives européennes au nombre de six, sont aussi des réponses à un contexte politique ou à des problématiques sociétales spécifiques.
À la lumière des attaques terroristes survenues en Europe entre 2015 et 2016, la 5ème directive anti-blanchiment (5AMLD) a été poussée pour répondre aux nouvelles tendances émergentes du financement du terrorisme. Modifiant la 4ème directive anti-blanchiment (4AMLD), la 5AMLD a renforcé les dispositions déjà existantes de la directive précédente et développé des dispositions concernant notamment les bénéficiaires ultimes, PEPs (personnes politiquement exposées) ou transactions à risque. La 5AMLD étend également ces exigences aux transactions impliquant des monnaies virtuelles et des cartes prépayées, marquant une avancée significative dans la lutte contre le blanchiment d’argent à l’ère numérique. La 5AMLD s’est également consacrée à l’amélioration des échanges en matière de renseignement entre les Financial Intelligence Unit (FIUs) de ses pays membres.
De nombreuses entités sont concernées par les réglementations en matière de KYC. Si les institutions financières, assurances et Fintechs sont bien évidemment les premières visées, des acteurs dit non-financiers le sont également. Cela touche notamment les agents immobiliers, marchands d’arts, plateformes de cryptomonnaies ou encore les vendeurs de bijoux de luxe et de métaux précieux. Les acteurs ne se conformant pas à leurs obligations de KYC s’exposent à de lourdes sanctions de la part de leur autorité nationale de tutelle, sans compter le risque réputationnel et la potentielle perte de licence.
Il est important aussi de tenir compte du RGPD (Règlement général sur la protection des données), bien qu’il ne soit pas spécifiquement conçu pour les processus de KYC. Ce dernier influence directement la manière dont les données clients sont gérées. Il oblige les entreprises à s’assurer que les informations personnelles collectées pour KYC sont traitées en respectant les principes de confidentialité et de sécurité des données.
L’importance de l’engagement et des attentes client
Bien qu’il soit obligatoire de se conformer à la réglementation, il ne faut pas pour autant négliger l’expérience client. Le vieil adage selon lequel « le client est roi » est tout aussi important à l’heure où les banques déplacent leurs services en ligne.
Selon Deloitte, sept utilisateurs sur dix déclarent que l’expérience client est vraiment importante dans le choix de leur banque principale. Ainsi, on pourrait dire que les consommateurs sont la force motrice d’une entreprise, car ils peuvent contribuer à améliorer son image ou lui nuire, en fonction de leur expérience.
Il y a plusieurs aspects à cela : tout d’abord, les attentes des clients doivent être prises en compte. Les niveaux d’acceptation des services numériques et de la sécurité varient selon les pays. Le niveau d’expérience en matière d’identification varie également – les résidents français sont plus habitués à l’identification en ligne que les résidents italiens, par exemple. Il est également important de tenir compte des périodes de fréquentation. Dans certains pays du Sud de l’Europe, les utilisateurs peuvent être actifs plus tard dans la nuit et vouloir s’inscrire à ce moment-là, alors que plus au nord, il est plus probable que ce soit plus tôt dans la journée. Voilà pourquoi il est aujourd’hui nécessaire de fournir un service en temps réel, accessible à n’importe quel moment et depuis n’importe quel endroit.
L’engagement des clients est également très important. Les consommateurs sont déjà habitués à des processus d’achat sans friction, à des transactions rapides et à des interactions hyper-personnalisées dans leurs habitudes de consommation. Ils attendent donc la même chose de leur banque.
L’onboarding et la procédure de vérification d’identité doivent être une expérience rapide et sans friction pour les utilisateurs. Ils veulent souscrire rapidement à un produit ou un service, et les retards dans ce domaine les feront perdre leur intérêt. De plus, les consommateurs ont l’embarras du choix et la fidélité aux institutions financières n’est plus récompensée. Par conséquent, les taux de conversion sont une mesure vitale pour toute institution financière, et les bons processus d’accueil et de vérification permettront de les améliorer réellement.
Les bénéfices du KYC dans le secteur bancaire
L’objectif principal du processus KYC est de prévenir les activités criminelles. Cela permet de protéger la banque, ses clients et les marchés financiers au sens large contre la fraude et les autres délits financiers. L’importance de cet objectif explique pourquoi la réglementation est si stricte.
Il existe cependant d’autres avantages pour les banques. Les raisons pour lesquelles il est bénéfique d’investir dans le KYC et de s’y conformer sont les suivantes :
- Automatiser les processus : De bons processus KYC peuvent aider les entreprises à augmenter leur taux de conversion et optimiser les coûts liés au traitement manuel.
- Améliorer l’expérience client : Lorsqu’il est correctement mis en œuvre, le processus KYC permet d’éviter les frictions entre l’entreprise et l’utilisateur en accordant un accès instantané après vérification.
- Renforcer la confiance dans l’organisation : Bien que les contrôles et les exigences puissent être onéreux, les clients veulent voir que leur établissement financier prend la question au sérieux. La conformité établit la crédibilité.
- Répondre aux exigences légales : Le respect des réglementations est une responsabilité légale, et la non-conformité peut entraîner de lourdes amendes et des poursuites. Outre l’aspect financier, cela peut également nuire à la réputation de l’entreprise.
Comment les produits IDnow contribuent au KYC ?
Du contrôle des documents d’identité au contrôle complet de l’identité, IDnow offre une gamme de services automatisés, garantissant une expérience client fluide et instantanée. L’accueil des utilisateurs est automatisé, les fraudes sont détectées et vos services sont entièrement conformes aux normes KYC et LCB-FT.
- Capture de document : Le SDK Web ou mobile permet une numérisation dynamique de haute qualité pour la capture de documents d’identité, tout en offrant une excellente expérience utilisateur.
- Capture biométrique : Nos outils biométriques invitent vos utilisateurs à procéder à un selfie ou une vidéo de reconnaissance faciale afin de réaliser un contrôle de l’identité des titulaires des documents.
- Vérification automatisée et/ou manuelle des données : L’API de vérification des documents extrait et vérifie les données de manière entièrement automatisée en moins de 12 secondes. En complément, une équipe d’experts en fraude vérifie le document manuellement.
Par
Mallaury Marie
Content Manager chez IDnow
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