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Cas client : nous accompagnons Rue du Commerce pour lutter contre la fraude au paiement

Fondé en 1999, Rue du Commerce est l’un des tout premiers sites de vente en ligne à se développer en France. Leader spécialisé sur le secteur high-tech à ses débuts, l’entreprise a ensuite étendu son offre avec la création de sa marketplace pour devenir le site spécialiste de l’équipement technologique et de la maison du futur. 

Aujourd’hui, ce sont près de 3,5 millions de références et plus de 7  700 marques qui sont proposées en ligne aux utilisateurs. En tant que pionnier de l’e-commerce français, l’entreprise s’attache à sélectionner une majorité de partenaires français. Rue du commerce propose un service sécurisé, fiable, et accompagné de conseils d’experts. Et cela ne s’arrête pas là, l’entreprise s’engage sur le respect de l’environnement en développant un pack reprise et des produits reconditionnés. 

En plus de 20 ans, Rue du Commerce a vu son secteur d’activité évoluer. En effet, l’essor du digital et des différentes technologies ont fait changer les usages et les modes de consommation. En quelques clics, les utilisateurs consomment, commandent et souscrivent à tous types de services et produits. Ce nouvel environnement économique apporte de nombreuses opportunités aux entreprises, mais pas uniquement, il génère également une augmentation des fraudes en ligne, et les marketplaces ne sont pas épargnées. 

Découvrez comment Rue du Commerce fait face à ces nouvelles problématiques et lutte activement contre la fraude au paiement. Christophe Charrot, responsable fraude, nous en dit plus sur les parcours de paiement développés au sein de l’entreprise. 

La fraude au paiement, un fléau en plein essor à l’ère du digital 

“Il y a 20 ans, lorsque la majorité des transactions et des échanges étaient réalisés en face à face il était très difficile de frauder” explique Christophe Charrot. En effet, les documents d’identité étaient vérifiés manuellement en face à face et il était donc difficile de modifier une pièce d’identité sans que cela ne se voit. Surtout, les fraudeurs avaient alors peu de moyens et bricolaient grossièrement leur document. 

Lorsque qu’Internet est arrivé, et que les premiers sites de commerce en ligne se sont développés, les professionnels ont fait face aux premières fraudes au paiement. “A l’époque, les fraudes étaient grossières, on pouvait voir des morceaux de scotch ou encore des trombones apparents. Il était encore assez simple de détecter les fraudes documentaires.” raconte Christophe Charrot. 

Mais aujourd’hui les choses ont changé. Tout comme les technologies ou encore les services en ligne, les techniques des fraudeurs se sont développées. Ces derniers ont aujourd’hui des outils professionnels et réalisent des montages photos sur lesquels il est de plus en plus complexe de détecter des altérations à l’œil nu. Les couleurs et les typographies sont reproduites à l’identique. 

Avec le web, les fraudeurs accèdent beaucoup plus facilement à ce type d’outils, explique Christophe, et ils se forment par eux-mêmes à leur utilisation. Il existe même aujourd’hui des sites spécialisés dans la création de faux documents d’identité.

 

La fraude en ligne devenant un business à part entière, des réseaux très organisés font leur apparition. Contrefaçon, falsification, vol de documents d’identité vierge, toutes les techniques sont utilisées pour modifier des documents d’identité. Les fraudeurs s’attèlent aussi aux techniques d’usurpation d’identité. Plus besoin de falsifier des documents, ils utilisent ceux d’autres personnes en se faisant passer pour eux. Véritable fléau, dont les dommages financiers et psychologiques peuvent être très importants pour les victimes. 

Les Etats et organisations qui délivrent les documents d’identité cherchent à augmenter les techniques de sécurité pour lutter contre les fraudes, mais malheureusement cela n’est pas suffisant. C’est pourquoi il devient alors nécessaire de déployer des outils de détection et de lutte contre les fraudes

La lutte contre la fraude au paiement, un enjeu stratégique pour les marketplaces 

Rue du commerce, tout comme de nombreuses marketplaces, n’est pas épargné par la fraude au paiement. La société a donc mis en place de nombreux contrôles durant l’ensemble du processus d’achat. 

Comme tout acteur du commerce en ligne, Rue du Commerce intègre un PSP (Prestataire de Service de Paiement) pour fournir l’accès au paiement en ligne à ses clients. Introduit dans le code monétaire et financier, son rôle est d’autoriser, d’organiser et de réguler les paiements interbancaires. Les PSP sont donc des intermédiaires entre le commerçant et la banque, et mettent en place ces fameuses pages web qui permettent d’établir un paiement sécurisé sur les sites marchands. Soumis à de nombreuses réglementations, ils doivent depuis peu se conformer à la directive européenne DSP2 qui définit des exigences sur les services de paiement. 

Si les PSP peuvent parfois constituer une garantie et être rassurant côté client, ils sont aussi, et surtout, une excellente protection contre les tentatives de fraude. En effet, chaque transaction est analysée selon différents points d’alerte pour définir un système de scoring. Que connaissons-nous de l’utilisateur ? A-t-il une autorisation bancaire ? Le seuil de paiement est-il élevé ? L’IP est-elle cohérente avec les informations de la commande ? Appartient-elle à une liste de pays à risque ? Il y a-t-il des incohérences entre les données renseignées (localisation IP et pays d’émission de la carte différent) ? Ect. 

Selon les critères définis par Rue du Commerce et le scoring PSP, la transaction est alors validée ou bien soumise à un contrôle supplémentaire. 

A ce moment intervient également le célèbre 3D Secure, outil phare de lutte contre la fraude. Ce protocole de sécurité permet d’envoyer par SMS un code de sécurité au titulaire de la carte utilisée pour le paiement. Le 3D Secure peut alors être activé selon le scoring PSP ou bien selon des critères d’achat. 

En parallèle, Rue du Commerce intègre également un scoring comportemental qui va analyser le comportement de l’acheteur pour détecter toute incohérence ou bizarrerie. Ce système de score est affiné continuellement par du machine learning selon les comportements des acquéreurs. 

Le client est-il connu par Rue du Commerce ? Commande-t-il souvent ? Commande-t-il bien à la même adresse ? Compare-t-il les produits avant de commander ? Quel est la valeur de son panier ? Contient-il un produit sensible (ex: le dernier iPhone) ? Le numéro de téléphone est-il le même ? Ect. Vous l’aurez compris, une multitude de critères sont alors comparés pour détecter d’éventuels comportements frauduleux. Mieux encore, certains critères de surveillance peuvent être croisés, comme par exemple l’utilisation d’un téléphone prépayé et d’un moyen de paiement. 

Si l’utilisateur commande 10 smartphones en restant moins d’une minute sur le site, les algorithmes détecteront de suite un comportement anormal.

Une fois l’ensemble de ces étapes et filtres passés, il en ressort alors un score global lié à la transaction. Si le score est élevé, ou que la transaction semble frauduleuse, elle est passée en revue manuelle par une équipe d’experts formée à la fraude au sein de l’entreprise. Ces experts analysent alors la commande et vérifient différents éléments de sécurité pour détecter une éventuelle fraude au paiement. Environ 5% des commandes réalisées sur le site Rue du Commerce sont contrôlées en validation manuelle. 

La vérification de document et le contrôle d’identité pour lutter contre la fraude au paiement 

Et c’est à ce moment du processus d’achat que les solutions IDCheck.io interviennent. Si les experts ont des doutes sur la transaction, ils intègrent dans un premier temps le service de vérification de documents auprès de l’utilisateur. Celui-ci est amené à fournir une pièce d’identité, parfois couplée à un relevé d’identité bancaire. En ressort un verdict immédiat, en moins de 12 secondes, sur l’authenticité des documents analysés. 

Puis, dans un second temps, l’utilisateur est amené à réaliser un selfie qui va être analysé. Le service croise alors l’image du visage de l’utilisateur provenant du selfie et celle provenant de la pièce d’identité pour réaliser ce que l’on appelle un “face matching”. Ce service a pour but de garantir que la personne qui réalise la transaction est bien celle qu’elle prétend être. En cumulant la vérification du document au contrôle d’identité du porteur, Rue du commerce s’assure ainsi de l’identité du titulaire et réduit fortement les tentatives de fraude. 

En intégrant les services IDCheck.io, le taux de fraude au paiement de Rue du Commerce a largement été réduit. Certains fraudeurs se résignent à abandonner avant les contrôles, et les plus téméraires sont rapidement démasqués lors du processus de contrôle. 

Vous l’aurez compris, après avoir réalisé toutes ces étapes, rares sont les fraudeurs qui parviennent à passer entre les mailles du filet. Et même si les techniques de fraude au paiement évoluent, en parallèle les services pour les contrer aussi. Le secteur des paiements en ligne est en mouvance, et est amené à continuer d’évoluer. Il devra à la fois satisfaire les usages et besoins des clients, mais également protéger l’ensemble des acteurs contre les tentatives de fraude. 

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