À l’ère de l’Internet des objets, les voitures autonomes et connectées révolutionnent notre manière de conduire. Alors que ces véhicules deviennent de plus en plus sophistiqués, la vérification de l’identité des utilisateurs se pose comme un enjeu crucial pour assurer la sécurité et prévenir les fraudes. Explorons les défis et les solutions liés à cette révolution de la mobilité.
En 2025, il est estimé que 50 milliards d’objets seront connectés dans le monde, couvrant de nombreux domaines, des appareils ménagers à l’infrastructure urbaine. Parmi ces objets, les voitures occupent une place de choix, avec des fonctionnalités qui se multiplient à une vitesse impressionnante. Selon Geotab, c’est l’appareil intelligent qui a le plus changé la donne ces dernières années. À mesure que la technologie avance, les véhicules connectés gagnent de plus en plus en sophistication, offrant des fonctionnalités avancées qui vont bien au-delà de la simple conduite. Ces avancées ne se limitent pas seulement à l’amélioration des aspects mécaniques et de sécurité, mais s’étendent également à des fonctionnalités qui améliorent l’expérience globale du conducteur et des passagers.
Comme le précise la Fédération de l’Automobile belge (FEBIAC) : « Il existe deux types de voitures connectées. La première catégorie dispose d’une carte 4G/5G que les véhicules utilisent pour être constamment connectés à internet, et plus particulièrement aux services en ligne du constructeur. La seconde catégorie se connecte via votre smartphone dont l’écran sera répliqué sur celui du véhicule. »
Les voitures connectées intègrent en effet de plus en plus les smartphones dans leur écosystème, notamment grâce à la démocratisation d’Apple CarPlay et Android Auto. Comme l’indique Apple, il est désormais possible d’intégrer sur son iPhone les clés numériques de sa voiture, pour ouvrir et démarrer son véhicule. L’utilisateur est maintenant en mesure de lier son téléphone de manière forte avec son véhicule, pour pouvoir bénéficier de fonctionnalités tels que l’ouverture ou le démarrage à distance, ou encore l’achat d’options directement depuis son téléphone.
Pour autant, de telles fonctionnalités impliquent une vérification forte de l’utilisateur. Avec l’augmentation des risques de piratage, il devient essentiel de se prémunir des risques de fraude et d’usurpation d’identité par l’adoption de solutions adaptées.
La connectivité : nouveau fer de lance du secteur automobile
Les voitures connectées ont ouvert de nombreuses perspectives tant pour les constructeurs que pour leurs utilisateurs. La connectivité a largement contribué à l’amélioration de l’expérience de conduite, par le déploiement de nouvelles fonctionnalités. On peut notamment citer :
- Maintenance prédictive, grâce à des modules de diagnostic à distance, ou des notifications de maintenance basées sur l’analyse en temps-réel des données véhicule ;
- Services personnalisés, comme la notification de places de parking disponibles à proximité, ou des suggestions de restaurants et services basés sur la localisation ;
- Divertissement et connectivité, notamment par le biais des smartphones pour accéder aux services de streaming, ou applications compatibles provenant des stores ;
- Commande et contrôle à distance, permettant de verrouiller, déverrouiller, ou encore démarrer le véhicule à distance, ou encore le préréglage de la température du véhicule.
Certains de ces avantages nécessitent une connexion avec un smartphone pour pouvoir fonctionner. De plus de plus de voitures n’ont désormais plus besoin de clé pour pouvoir démarrer par exemple. Les cartes remplacent petit à petit les clés de contact. Elles peuvent également être dématérialisées sur un smartphone, pour encore plus de facilité. C’est d’ailleurs l’une des raisons du succès de services d’autopartage comme Getaround ou Zity, qui s’appuie sur le déverrouillage à distance des véhicules, grâce à une identification forte de l’utilisateur.
Comme Thales le souligne, un autre des points cruciaux en termes de sécurité pour les véhicules connectés réside dans les applications web. Elles permettent « d’échanger des informations entre le véhicule et/ou le conducteur et le système informatique du constructeur. Si le processus d’authentification n’est pas assez sécurisé, un attaquant peut entrer sur le compte d’un utilisateur et prendre la main sur le véhicule. »
Pour toutes ces raisons, des mesures d’identification fortes apparaissent comme essentielles, afin d’anticiper ces nouveaux usages.
Sécuriser les nouveaux usages par l’identification
Si l’autopartage est l’un des cas d’usage de référence, d’autres situations peuvent présenter un intérêt certain pour identifier le conducteur d’un véhicule. Prêt à un collaborateur, location entre particuliers ou encore voitures en libre-service sont autant de cas d’usage justifiant une meilleure identification du conducteur.
Pour ces nouveaux usages, il convient d’authentifier de manière forte les usagers utilisant leur smartphone, tout comme l’identification du smartphone par le véhicule. Cela commence dès la livraison du véhicule, où une vérification automatisée du document d’identité et une vérification biométrique pourra être réalisée, afin d’associer un utilisateur à son compte.
Lors d’un échange de clé par voie numérique avec un autre utilisateur, il apparaît nécessaire pour l’utilisateur se voyant prêter le véhicule de prouver son identité. En passant par le même processus d’identification et d’authentification que le propriétaire, les deux parties sécurisent au mieux l’accès au véhicule.
À l’utilisation, il est également possible de demander un élément biométrique supplémentaire pour renforcer l’authentification. Par exemple, l’utilisation de caractéristiques biométriques comme la reconnaissance faciale peut ajouter une couche de sécurité supplémentaire, et permettre à l’utilisateur d’accéder à son compte en toute sécurité. De nombreux smartphones modernes sont équipés de capteurs biométriques pouvant être utilisés pour authentifier l’utilisateur avant de lui permettre de déverrouiller le véhicule. Même si une personne mal intentionnée dispose du smartphone du propriétaire légitime du véhicule, il ne sera pas possible pour lui de pouvoir y accéder, ou pire encore de le démarrer.
Chez IDnow, nous contribuons à renforcer la sécurité des véhicules connectés en proposant de vérifier les documents d’identité par le biais de nos APIs, capable de gérer plus de 3000 documents d’identité provenant de 195 pays. En tirant parti des technologies les plus récentes en matière de reconnaissance faciale et de détection du vivant, nous sommes en mesure de confirmer la présence physique de la personne pendant le processus de vérification. En intégrant ces technologies et stratégies, les constructeurs et utilisateurs de véhicules connectés peuvent assurer une identification sécurisée de l’usager via son smartphone, minimisant ainsi les risques de fraude.
Anticiper les futurs usages
Alors que les véhicules deviennent de plus en plus autonomes et intégrés à nos vies quotidiennes, la mise en place de systèmes d’identification fiables et sécurisés est essentielle pour protéger les conducteurs ainsi que leurs véhicules. Face aux nouveaux usages, des réflexions sur la sécurité et l’identification doit être entrepris, tant côté utilisateur que côté composants. Des mesures proactives auront des effets positifs sur la sérénité des usagers ainsi que leur confiance en faveur des voitures connectées.
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Mallaury Marie
Content Manager chez IDnow
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